Par yampukri

L’association Yam Pukri, en collaboration avec le Centre technique de coopération agricole et rurale, a fait le bilan de la première année de la mise en œuvre du projet Innovation, développement agricole et liens vers le marché pour les jeunes au Burkina (IDEAL Burkina).

Ce jeudi 20 juin 2019, les partenaires techniques et les parties prenantes dans l’exécution du projet Innovation, développement agricole et liens vers le marché pour les jeunes au Burkina (IDEAL Burkina) étaient réunis à Ouagadougou pour le bilan à mi-parcours dudit projet.

« Accès au marché et développement de l’agripreunariat par l’usage des TIC » est l’idéal poursuivi par le projet IDEAL Burkina. Il vise à soutenir l’entreprenariat des jeunes dans le secteur agricole. Au regard des l’évolution technologique importante, il entend mettre à profit les Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le secteur agricole.

Il s’agit, à travers ce projet, d’orienter les jeunes vers l’entreprenariat agricole pour réduire le chômage. Et le choix est porté sur l’agriculture pour booster ce secteur primaire de l’économie burkinabè par l’utilisation des TIC.

Officiellement lancée en mai 2018, la mise en œuvre du projet est prévue pour deux années. Le bilan à mi-parcours est jugé satisfaisant par les acteurs. En effet, on dénombre environ 500 bénéficiaires.

De l’avis de Dr Sylvestre Ouédraogo, président de l’association Yam Pukri, « à travers les formations, l’utilisation de plateformes électroniques, de réseaux sociaux, les entrepreneurs dans le domaine agricole, appelés ‘‘agripreneurs’’, ont pu réaliser des affaires intéressantes. Beaucoup ont pu améliorer leur production et la commercialisation de leurs produits (…) Les personnes prises en compte dans la mise en œuvre du projet, résidant dans les zones rurales, ont réussi à résorber les difficultés d’écoulement de leurs produits grâce à des plateformes appropriées », a-t-il poursuivi.

Pour Yaya Paré, agripreneur bénéficiaire de la province du Nayala, « la formation en entreprenariat reçue par l’intermédiaire de IDEAL Burkina m’a permis de prendre en charge notre entreprise, de prendre l’agriculture comme un métier comme les autres et d’embaucher d’autres personnes. L’usage des technologies me permet d’avoir les informations sur les prix des denrées et de pouvoir écouler mes stocks au moment opportun. »

Ainsi, les TIC ont une importance dans le développement de l’agriculture. Et pour Ken Lohento, coordinateur de programme du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA), aujourd’hui, lorsqu’on parle de l’usage des technologies dans l’agriculture, cela ne concerne plus les satellites ou Internet. Le téléphone simple ou basique peut être important car on peut envoyer des messages, on peut accéder à différentes informations.

http://ideal.yam-pukri.org/

Mariam OUEDRAOGO
Lefaso.net